Nos axes prioritaires pour une politique réellement Démocrate

atelier thematique 2021

Depuis le début de l'année 2021, les adhérents du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine se sont réunis en groupe de travail pour établir des priorités d'actions à déployer dans le cadre de nos politiques locales, tant à l'échelle municipale, départementale que régionale.

5 thématiques ont été travaillées autour des mobilités, de la transition écologique, de l'aménagement du territoire, des solidarités et de la jeunesse.  

Relever les défis de la mobilité collective en Ile-de-France

Les Enjeux

L'année 2020 qu’on appellera l’année des confinements rappelle, parfois de façon cruelle, que la mobilité fait partie des libertés fondamentales : la liberté d'aller et venir est l'apanage des démocraties.

Ce qui vaut pour la communauté nationale est également valable pour notre région capitale : nécessité des déplacements, pour rompre l’isolement, travailler, étudier, se nourrir, se soigner, se cultiver ou se divertir…

Après le confinement, les solutions de mobilité sont à (re)construire pour être au service des habitants.

Nos priorités

Les problèmes liés aux congestions des voies de transport automobiles et la nécessité de réduire les émissions de pollution et de gaz à effet de serre entrainent un besoin de modes de déplacement alternatifs. Parmi ceux-ci le vélo (mécanique ou à assistance électrique) constitue un moyen de déplacement idéal pour les distances courtes en remplacement de la voiture, soit pour atteindre son lieu de travail directement lorsque celui-ci est à faible distance du domicile, soit pour rejoindre une station de transport collectif ou se déplacer depuis une telle station. Si de nombreux plan de développement d’itinéraires cyclables sécurisés sont en cours d’élaboration, on constate qu’un autre frein à l’utilisation du vélo, celui d’emplacements de stationnement sécurisés, demeure prégnant.

Priorité 1 : Mettre en place un plan régional de développement d’emplacement de stationnement vélo sécurisés en collaboration avec les départements, les villes et IDF mobilité.

L’utilisation de modes alternatifs de transport est dépendante de leur fiabilité et simplicité d’utilisation. On constate trop souvent un manque de développement de solution innovantes qui freinent l’utilisation de ces nouveaux modes de transport et encourage donc l’utilisateur à privilégier des solutions classiques plus polluantes.

Priorité 2 : Mettre en place un plan ambitieux de soutien à l’innovation dans les transports au niveau régional, notamment pour :

  • Le développement de l’assistance numérique destinées à favoriser le transport à la demande (expérimenter des applications en lien avec les lignes de bus, navettes etc.)
  • Le développement de véhicules et navettes autonomes (favoriser l’expérimentation en lien avec les collectivités locales)
  • Adapter des navettes fluviales au transport des vélos pour permettre d’emprunter les navettes avec son vélo depuis les pistes cyclables de berges (optimiser le rayon d’action des déplacements tout-vélo).

La mise en place progressive d’une large zone à faible émission est une nécessité dans le cadre de la lutte contre la pollution et l’effet de serre. Elle va néanmoins engendrer des coûts importants pour les utilisateurs de véhicules utilitaires, artisans, commerçants ou ouvriers, donc les véhicules sont souvent anciens et qui n’ont pas nécessairement les moyens d’effectuer rapidement le remplacement de leur véhicule de travail.

Priorité 3 : Mettre en place un mécanisme d’aide au remplacement des véhicules professionnels, à moduler en fonction du niveau d’émission des nouveaux véhicules acquis.

Pour une transition écologique et solidaire sur nos territoires

Les Enjeux

La région Île-de-France est largement perçue comme une terre d’opportunités et de passage. Les chiffres collectés par l’institut Montaigne et Elabe pour le baromètre des territoires 2019, avant la crise pandémique, démontrent que si 75% se disaient heureux de leur vie en Île de France, près de 40% des franciliens considèrent que les principaux défauts de la région sont son climat et sa situation écologique.

Il parait nécessaire d’impulser des idées porteuses pour que le positionnement avant-gardiste de notre région se matérialise par des orientations et des actions concrètes en faveur d’une véritable transition écologique. Celle-ci doit être à même de contribuer à l’amélioration de notre cadre de vie, de prendre en compte les enjeux climatiques et notre empreinte écologique sur les milieux naturels et de promouvoir une gouvernance participative encourageant l’initiative commune.

Nos priorités

La qualité de l’air dans notre région est un problème saillant auquel la population est de plus sensibilisée. Néanmoins, malgré certaines mesures comme la mise en place d’une zone à faible émission, on constate un manque de cohérence dans les mesures mises en place entre les différents acteurs.

Priorité 1 : Développer une réglementation régionale de circulation réduite par anticipation aux pics de pollution.

Notre région est la première consommatrice d’énergie. Pourtant, du fait de sa structure, elle est très peu productrice. Il parait donc nécessaire de renforcer sa capacité de production en matière d’énergies renouvelables adaptées à sa densité urbaine.

Priorité 2 : Mettre en route un plan de soutien au développement des énergies renouvelables et en particulier au photovoltaïque sur toitures et friches industrielles à partir de panneaux recyclés, à la géothermie et au biogaz.

En raison de sa forte activité économique et de sa densité de population, notre région est aussi malheureusement grande productrice de déchets. Des efforts importants ont été mise en place par les collectivités pour faciliter le recyclage, mais cette cet élément peut encore être amélioré.

Priorité 3 : Insérer dans le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets un volet reprise gratuite des déchets du BTP dans le PRGPD, avec un investissement de la Région pour des plateformes dédiés, et développer des mesures de soutien aux recycleries et aux ressourceries.

La transition écologique et solidaire est un objectif qui ne peut se dérouler sans une adhésion de l’ensemble des acteurs concernés. Cela passe par des actions de sensibilisation et d’expérimentation à l’échelon local qui doivent être encouragées.

Priorité 4 : Mise en place d'une Conférence régionale des conseils de quartier destinée au partage d’expérience, au suivi de la mise en œuvre locale des actions en matière de transition écologique et à être force de proposition.

Transformer nos villes en cités

Les Enjeux

L'urbanisme désigne l'ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains. Ce projet peut être sous-tendu par une volonté d'assurer le bien-être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux en préservant l'environnement.

L’Ile-de-France présente un paysage urbain contrasté : très dense à Paris et en petite couronne, et quasi provincial en grande couronne mais avec des zones de densification rapide souffrant de déficits d’infrastructures. Pour autant, ce sont bien les villes qui rassemblent l’essentiel de la population et où se concentre parfois un mal-vivre exacerbé par la densité, la ghettoïsation, l’environnement dégradé, et où le confinement lié au Covid a été ressenti le plus difficilement.

Il s’agit donc de retransformer l’espace urbain en cités, c’est-à-dire en lieux du vivre-ensemble. Ce futur à construire ensemble a pour finalité de faire de la région Ile de de France la région de référence en matière urbanistique et repose sur la mise en adéquation de nos priorités économiques avec nos soucis écologiques et nos préoccupations sociales.

Nos priorités

L’urbanisme est un sujet clé pour la vie quotidienne de millions de Franciliens, notamment ans la zone dense de Paris et la petite couronne. Une politique plus volontariste de concertation avec les habitants concernés par les grands projets d’urbanisme est nécessaire, mais celle-ci nécessite un effort pédagogique car l’urbanisme est un domaine très normé et la contribution au débat nécessite un minimum de connaissances des règles qui le régisse.

Priorité 1 : Mettre en place des outils numérique de suivi des projets d’urbanisme structurants accompagnés de didacticiels pédagogiques pour faciliter un débat citoyen tout au long de la conduite de ces projets.

Les commerces de proximité jouent un rôle essentiel dans le vivre-ensemble et dans la vie de la cité. Or, ceux-ci sont souvent menacés dans certains quartiers, soient pour des raisons de sécurité (dans certaines zones sensibles) soit en raison de la compétition de centres commerciaux ou d’une mauvaise gestion de l’espace public qui rend leur fréquentation peu attractive.

Priorité 2 : Mettre en place un plan de soutien au maintien ou à l’implantation de commerces de proximité dans des zones clés (zones sensibles, cœurs de ville…) en adaptant les mesures à la problématique locale.

Le changement climatique va entraîner de façon inexorable une évolution de notre cadre de vie urbain. Au-delà des mesures nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, il devient indispensable de repenser l’espace urbain afin de réduire l’impact de l’accroissement de la température sur le bien-être des habitants des villes sans pour autant avoir recours à des systèmes énergivores comme la climatisation. L’une des solutions les plus efficaces est de revégétaliser les villes en réduisant leur aspect minéral, source de poches de chaleur, et donc de réintroduire la végétation de façon plus intense dans la cité. Mais, dans la mesure où le réchauffement ne s’arrête pas à la frontière de chaque commune quelque-soit son urbanisation, il parait nécessaire d’avoir une stratégie globale qui permette à l’ensemble des habitants de la zone dense de bénéficier de cette revégétalisation.

Priorité 3 : Insérer dans le SDRIF est un volet relatif à l'habitat durable et végétalisé, aux écoquartiers et à la revégétalisation de la zone dense afin de limiter l’impact du réchauffement climatique, et mettre en place des outils d’aides au développement de continuité vertes.

Un plan de relance orienté vers les solidarités

Les Enjeux

Dans un département réputé « le plus riche de France », mais qui recèle de nombreux contrastes sociaux et économiques, la crise a montré ses effets douloureux.

Le département, chef de file des solidarités, a travaillé avec les services de l’Etat, les communes, et les acteurs économiques, à renforcer les solidarités vis-à-vis des publics fragiles mais également des publics traditionnellement peu concernés par des dispositifs de solidarité, mais qui ont été fragilisés par la crise.

Le MoDem s’est toujours singularisé par son attention aux thématiques « humanistes » : éducation, jeunesse, solidarités, justice sociale. Notre mouvement est donc légitime et en capacité de formuler des propositions innovantes et crédibles sur notre département.

En matière de solidarités, les enjeux principaux concernent le partage et de la redistribution des ressources, mais également l’accompagnement et la meilleure articulation des initiatives locales entre elles et avec les acteurs locaux, pour une meilleure efficacité.

Les multiples dispositifs et appels à projet proposés par les services de l’Etat dans le cadre du plan de relance doivent constituer de puissants leviers pour les actions solidaires dans les communes.

L’enjeu principal à court et moyen termes est donc de développer une synergie et des complémentarités entre l’action de l’Etat et celles des collectivités pour accompagner la transition entre la situation de crise actuelle et la relance encouragée pour les années à venir.

Nos priorités

La crise du Covid a particulièrement affecté les jeunes en fin de parcours d’étude : à la fois pour des raisons sanitaires et en raison des incertitudes sur les perspectives économiques, de très nombreuses entreprises ont réduit considérablement leur nombre de stagiaires et d’apprentis, e même que leur recrutement. Il en découle un impact considérable pour les étudiants en fin de cycle d’étude qui voient leurs perspectives d’emploi fortement entamées à court terme, et qui courent donc le risque de voir les futurs emplois d’après-crise pris par les étudiants des années suivantes. Les collectivités locales pourraient jouer un rôle clé en assurant une transition vers le marché du travail pour ces étudiants.

Priorité 1 : inciter les collectivités à servir de passerelle pour ces étudiants en proposant des stages de longue durée, contrats d’apprentissage et propositions pour le service civique, afin de leur permettre de s’insérer normalement sur le marché du travail. Les collectivités pourront par la suite travailler avec leur écosystème économique local afin de faciliter l’insertion de ces contrats transitoires vers l’entreprise et des postes plus pérennes. Les collectivités pourront aussi mobiliser les compétences des seniors en fin de carrière pour aider au tutorat pour ces jeunes.

La crise actuelle a aggravé la situation de nombreuses personnes vivant dans des logements inadaptés ou vétustes, soit en raison de leur inadaptation pour les séniors ou les personnes à handicap, soit en raison de leur caractère de passoire thermique. S’il existe des aides pour la rénovation de ce type de logement, celles-ci sont complexes et nombreuses, et souvent difficilement accessibles pour les publics les plus concernés.

Priorité 2 : Proposer un guichet unique pour le financement des adaptations des logements, qui assure une liaison et une synergie adéquate entre les différentes collectivités.

En raison de la disparition progressive des lieux de contact avec les services publics, un nombre croissant de personnes fragiles ou âgées se retrouve dépourvu de l’accès aux droits sociaux auxquels ils pourraient prétendre. En l’absence de ces aides, un nombre croissant de personnes modestes se retrouve en situation de précarité et d’isolement, que ce soit dans les zones rurales comme dans les zones urbaines

Priorité 3 : Proposer la création et le développement de bus de services publics, permettant un accès aux droits sociaux de proximité à l’ensemble des populations fragilisées. Des jeunes en service civique pourraient contribuer à faire du lien avec les personnes concernées et orienter ces personnes vers les professionnels.

La crise a mis en exergue la situation difficile pour un nombre croissant de seniors, que les confinements ont placés en situation de dépendance accrue. Cela souligne le problème du maintien de l’autonomie des seniors et leur capacité à se maintenir dans leur logement. A côté des problèmes d’adaptation des logements, cela nécessite des efforts soutenus afin de rompre l’isolement des seniors et leur permettre de s’insérer pleinement dans une société en mutation technologique rapide.

Priorité 4 : Proposer un plan de soutien à l’autonomie des seniors, conciliant le développement de solutions technologiques adaptées (domotique, robotique, services à commandes vocales etc.), de formations aux nouvelles technologies et de services d’aide à la personne. Dans ce cadre, les entreprises innovantes et start up seront particulièrement encouragées.

La jeunesse naturellement une priorité après la crise sanitaire

Les Enjeux

L’année 2020 a provoqué de nombreux bouleversements dans la vie de la jeunesse. Le virus frappe peut-être moins les jeunes par sa forme grave mais le constat reste lourd : la crise a eu un impact conséquent sur leur psychologie, leur apprentissage et leur niveau de vie. À la suite d’une enquête parlementaire, 50% des jeunes recensés sont inquiets de leur santé mentale. Ils sont également parmi les premiers à avoir subi une précarisation économique de plein fouet ainsi qu’une série de ruptures psychologiques, scolaires et affectives.

Nos priorités

La jeunesse depuis plusieurs années se sent éloigner de la politique en témoigne les niveaux d’abstention des moins de 35 ans. Néanmoins ça ne veut pas dire qu’il se désintéresse de la chose publique ; ils préfèrent s’impliquer différemment. Il s’agit de lui redonner confiance dans notre démocratie, nos instances et dans leurs représentants.

Priorité 1 : Revoir les politiques d’aides et de communication envers les jeunes en simplifiant les accès et en développant des mécanismes de concertation avec les instances consultatives des jeunes dans les collectivités (conseils municipaux des jeunes etc.) afin de les impliquer à la fois dans l’élaboration des politiques d’aides mais aussi sur les outils de formes de communication appropriés.

La crise actuelle a entrainé vers la précarité un nombre important de jeunes, qui voient de plus leurs projets de vie obscurcis, avec un manque de perspectives pour l’avenir et donc un impact négatif sur leur santé mentale.

Priorité 2 : Mettre en place un plan transitoire (sur 3 ans) d’aide aux jeunes jeune sous forme de droits utilisables dans différents domaines (formation, logement, mobilité, santé…) dont les montants pourraient être abondés par les différentes collectivités, avec une critériologie lisible qui n’exclue pas les classes moyenne elles aussi touchées.

La crise pèse lourdement sur l’accès au premier emploi des jeunes. La reprise risque de laisser de côté nombre de jeunes qui n’auront pas eu accès au marché du travail au bon moment, et en particulier de nombreux décrocheurs qui ont abandonné leurs études.

Priorité 3 : Décliner le système de mentorat pour les jeunes au niveau local, au plus près du terrain, en finançant les associations proposant ce type de soutien en lien avec les collectivités locales, afin de favoriser les lieux de parole et l’insertion professionnelle ainsi qu’un meilleur accès au droit.

La cherté des logements couplée à la baisse des revenus de nombreux étudiants et de jeunes travailleurs a entrainé une situation critique pour nombre d’entre eux, souvent contraint de retourner vivre chez leurs parents, et donc parfois d’abandonner leurs études ou leur perspective d’emploi en raison de l’éloignement du domicile parental.

Priorité 4 : Favoriser les mécanismes de colocation, en lien avec le CROUS et les collectivités, afin de permettre à ceux-ci d’avancer les dépôts de garantie ou de se porter partiellement garant, et favoriser la transformation en logements étudiants ou en foyers pour jeunes travailleurs d’immeubles de logements ou de bureaux inoccupés.

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